LA GESTALT-THERAPIE, C’EST QUOI ET POUR QUI ?

déontologie


UNE APPROCHE HUMANISTE, EXISTENTIELLE ET RELATIONNELLE

Le mot GESTALT vient de l’allemand GESTALTEN et signifie mettre en forme, donner une structure. La Gestalt-Thérapie est née aux Etats-Unis de la rencontre de Fritz Perls, psychiatre et psychanalyste allemand, son épouse Laura, docteur en psychologie et Paul Goodman intellectuel américain. Ensemble ils écrivent l’ouvrage fondateur GESTALT-THERAPY en 1951.

  • La Gestalt-Thérapie est une thérapie humaniste, considérant l’être humain comme un tout, dans ses dimensions corporelle, affective, sociale, intellectuelle et spirituelle.
  • Qui se fonde sur les grandes pressions existentielles auxquelles nous sommes tous confrontés : la responsabilité, la liberté, la finitude, l’imperfection et la quête de sens.
  • Inspirée de la phénoménologie et qui met l’accent sur le processus en cours, sur l’observation de ce qui est présent dans l’ici-et-maintenant sans jugement ni interprétation.
  • La relation est au coeur de la thérapie. C’est le contact de la personne avec son environnement qui est le révélateur de sa manière « d’être au monde » (souple, créatrice, ajustée ou au contraire rigide, conservatrice et menant à des échecs à répétition).

En Gestalt-Thérapie, nous allons travailler sur le développement de notre conscience de nous–mêmes et de nos rapports avec l’autre et notre environnement. Nous apprenons à ressentir, à expérimenter et à aller vers du nouveau dans le cadre protégé de la relation thérapeutique.
Cela pour nous permettre de repérer nos blocages, nos évitements, nos inhibitions, nos illusions.

La Gestalt vise à redonner du mouvement, de la créativité dans notre vie, en soutenant l’autonomie et en prenant la responsabilité de nos choix.


POUR QUI ? POUR QUOI ?

tre ou en souffrance ayant besoin d’une aide pour traverser un moment de crise ou de déséquilibre. La Gestalt peut aider dans de nombreuses situations :

  • Vous vous sentez stressé(e), sans énergie, irrité(e), déprimé(e).
  • Vous avez des difficultés relationnelles – sexuelles, conjugales, familiales, professionnelles.
  • Vous traversez une période de vie difficile – deuil, séparation, chômage, maladie, retraite.
  • Vous manquez de confiance en vous, vous ne savez pas poser les limites, vous n’arrivez pas à avancer.
  • Vous vous poser des questions sur le sens de votre vie, vous souhaitez faire « un point ».
  • Vous avez l’impression de vivre toujours les mêmes situations d’échec.
  • Vous vous sentez en dépendance des autres ou de substances.
  • Vous souffrez physiquement et psychologiquement, vous ne pouvez partager cette souffrance, vous n’en pouvez plus.

Si la situation le demande, le Gestalt-praticien travaille en lien avec un médecin généraliste ou un psychiatre.

ANTICIPER LE STRESS, SANS ATTENDRE D’ÊTRE A BOUT !


QUELQUES CLÉS POUR MIEUX COMPRENDRE LE BURN-OUT

Le burn-out ou épuisement professionnel correspond à un désajustement prolongé entre un organisme (une personne ou une équipe) et un environnement (une institution, association, entreprise, famille ou groupe social…).

Il se traduit par une perception de déséquilibre entre la demande interne ou externe et les ressources personnelles ou organisationnelles pour y faire face.


LES DIFFÉRENTS STADES DE SYNDRÔME D’EPUISEMENT PROFESSIONEL : B.U.R.N ?

Le syndrome d’épuisement professionnel est polymorphe. Il est évolutif en quatre stades et multifactoriel. Il se traduit par un état de déséquilibre psychique, émotionnel, physiologique pouvant entraîner une situation de rupture professionnelle ou personnelle et avoir des effets délétère sur la santé

Baisse d’énergie : fatigue pénétrante, sommeil perturbé

Usure émotionnelle : changement de comportement, débordement ou sécheresse émotionnelle

Rupture du lien : mise à distance pour continuer, déshumanisation

N  Non valeur : baisse de performance, culpabilité, honte, perte d’estime de soi


DU PLAISIR A LA SOUFFRANCE, 4 STADES ?

Il est donc multi-factoriel, dans la rencontre entre une personne et son environnement.

  • un individu (histoire personnelle, relations de travail, entourage, évènements)
  • son contexte personnel (gestion d’enfants en bas-âge, précarité)
  • son contexte de travail (temps/espace, management, collectifs, surcharge, isolement du télétravail)
  • son contexte sociétal (mondialisation, Covid, terrorisme)

Il joue sur le bien-être physique, les émotions ou la qualité des pensées.


QUELS ACCOMPAGNEMENTS POSSIBLES ?

La Gestalt-Thérapie est un soutien le domaine thérapeutique. L’ accompagnement peut nécessité le soutien de plusieurs autres professionnels en fonction des situations :

  • Médical et paramédical (médecin généraliste, médecin du travail, psychologue du travail)
  • Managérial (dirigeants, managers, Responsable des Ressources Humaines)
  • Juridique (syndicats, CSSCT, resprésentants du personnel)
  • Médiation (assistante sociale)

QUELQUES PISTES POUR ALLER VERS PLUS DE FLUIDITE

La fluidité est un concept pour désigner les moments d’exception où nous avons accès au meilleur de nous-même :

  • Nous faisons corps avec la situation et ceux qui nous entourent, nos préoccupations disparaissent.
  • Notre attention est concentrée sur ce qui se joue.
  • Nous sommes ouverts, curieux, mobilisés, créatifs.

Je vous invite à vous poser les questions :

  • Quelles sont dans ma vie les situations où la fluidité est fréquente ? Et demandez vous ce que vous ressentez alors dans votre corps, dans vos pensées, quelles sont les émotions qui vous traversent ?
  • Quelles sont dans ma vie les situations où la fluidité est rare ? Et à quoi cela ressemblerait avec plus de fluidité ?

ARRETEZ DE COURIR APRÈS LE TEMPS… PRENEZ-LE !


ARRETEZ DE COURIR APRÈS LE TEMPS… PRENEZ-LE !

Qui n’a jamais eu la sensation d’être face à un mur et de se demander comment il allait gérer tout ce qu’il avait à faire dans sa journée ?

La tentation est vive dans ce cas de vouloir en faire toujours plus et de se retrouver comme le hamster dans sa roue à courir sans avancer ! Grappiller des minutes sur le petit-déjeuner, sauter des repas, ne pas prendre le temps d’aller aux toilettes, répondre dans la précipitation à un mail… Si certains d’entre vous sourient ou se reconnaissent dans l’un de ces exemples, c’est que cet article est fait pour vous.

1/ Est-ce que j’ai envie que ça change ?
La clé de tout changement transformateur est qu’il vienne de vous. Si vous avez envie d’arrêter de courir après le temps, vous êtes la principale personne qui pourra faire en sorte d’y parvenir. Avez-vous envie de vous en donner les moyens ? C’est-à-dire : vous faire passer en priorité, poser vos limites, être à votre écoute, exprimer vos besoins tout en prenant en considération vos engagements professionnels ? Ce n’est pas une mince affaire !

2/ Est-ce qu’il y a des moments dans la journée où je suis plus performant que d’autres ?
Ne nous voilons pas la face, les exigences du monde professionnel actuel sont parfois rudes. Un contrat à fort enjeu ne peut pas attendre, un client demande un retour de votre part pour avant-hier, vos collaborateurs vous sollicitent tout au long de la journée et vous vous demandez quand vous allez pouvoir vous poser sur votre prochain dossier. Essayez de déterminer le degré de vos urgences puis dans les moments de la journée où vous êtes le plus performant faites-en sorte de ne pas être dérangé(e) et avancez.

3/ Est-ce que je suis à l’écoute des messages de mon corps ?
Notre corps est une machine extrêmement puissante qui nous parle. Encore, faut-il avoir envie d’être à son écoute. Est-ce que mon corps essaye de me dire quelque chose sur mon état de fatigue, ma faim ou les émotions qui me traversent ? Je vous invite dans votre journée à faire quelques minutes de méditation en pleine conscience pour vous recentrer sur vous-même. Loin de perdre votre temps, vous gagnerez des instants précieux et cultiverez votre bien-être. Votre corps est le véhicule de votre réussite professionnelle.

4/ Enfin demandez-vous : Qu’est-ce qui me ressource ?
Etablissez la liste de toutes les activités qui vous ressourcent et qui peuvent être mises en œuvre au bureau. Par exemple, prendre quelques minutes pour un espace de respiration, faire une micro-sieste, boire un verre d’eau, prendre un bol d’air. Et stopper la machine en rechargeant les batteries lorsque vous sentez que vous avez un coup de pompe ! Quelques minutes seulement peuvent suffire pour inverser la tendance.

Et pour conclure cet article, je partage avec vous cette citation de Gandhi : « J’ai tellement de choses à faire aujourd’hui que je dois méditer deux heures plutôt qu’une »

CULTIVEZ L’ART DE LA PATIENCE POUR GAGNER EN EFFICACITÉ


CULTIVEZ L’ART DE LA PATIENCE POUR GAGNER EN EFFICACITÉ

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir frustré par un projet qui n’avance pas ? De vous sentir découragé par un résultat qui tarde à arriver ? Face à ces situations, il est parfois difficile de faire preuve de patience.

Nous vivons dans une société de l’immédiateté où la vie professionnelle nous pousse à être dans l’action, occupés et productifs. Cependant, n’y a t-il pas un temps pour agir et un autre pour attendre et laisser-faire ? La patience serait-elle alors une qualité pour gagner en efficacité ?

La patience est cette aptitude à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou dans la difficulté. Elle permet de persévérer, sans se décourager, pour atteindre le résultat espéré. La patience est également une vertu qui permet de prendre du recul pour passer à l’action de manière réfléchie.

Faire preuve de patience demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé en général à l’agitation. Pour développer votre aptitude à être patient voici quelques suggestions :

1/ Ecoutez vos émotions
Etre patient ne signifie pas étouffer ses émotions. Ressentez la frustration. Ressentez l’impatience. Ce sont des cadeaux. Accueillez-les en faisant quelques respirations profondes. Cela vous permettra de prendre du recul et d’augmenter votre maîtrise de vous-même.

 2/ Cernez vos désirs, vos besoins et vos attentes
Avez-vous des attentes irréalistes envers vous-même ou un collaborateur ? Vous épuisez-vous à vouloir faire avancer en un jour un projet dont le processus demande du temps ? Cherchez-vous à obtenir de quelqu’un, quelque chose qu’il n’est pas en mesure de vous donner ? Une fois au clair sur vos attentes et vos besoins, regardez où se trouve votre inconfort.

3/ Ayez confiance et réalisez que le temps d’attente n’est pas du temps perdu
Soyez patients, détendez-vous, ayez confiance. Tout se passe et arrive pour une raison. Les périodes plus tranquilles sont des occasions d’apprentissage. Centrez-vous sur l’instant présent et lâcher le besoin de contrôle. La méditation en pleine conscience est un excellent outil pour cela. Laissez les surprises de la journée se révéler à vous. Le temps est un don. Prenez-le !

 4/ Persévérez
Un tailleur de pierre peut frapper une pierre quatre-vingt-dix-neuf fois sans obtenir d’effets apparents, pas même une fissure superficielle. Toutefois lors du centième coups, la pierre se fend en deux. Ce n’est pas le dernier coup qui a fendu la pierre mais tous ceux qui l’ont précédé. Alors poursuivez, vous risqueriez de réussir.

Et pour ceux et celles qui se sentent l’âme d’un philosophe :
« En plus de l’art noble de mener les choses à bonnes fins, il y a aussi l’art noble de laisser les choses inachevées. La sagesse de la vie consiste à éliminer ce qui n’est pas essentiel » Lin Yutang

Bonne méditation !

FEMME ENTREPRENEURE : COMMENT TOUT CONCILIER ?

coaching


LES 7 CLES DE LA REUSSITE :

1/ Se connaître et s’écouter : en écoutant son corps au service de notre bien-être physique et en gérant nos dépenses d’énergie sous tension (activité physique, sommeil, alimentation, nourritures affectives).

2/ S’ajuster à son environnement : en trouvant le juste équilibte entre les différents domaines de sa vie et en anticipant le stress.

3/ Faire preuve de bienveillance et écouter ses besoins : en ayant du temps pour soi, en lâchant le contrôle et le perfectionnisme, en mettant en place des processus qui aide à s’écouter.

4/ Savoir gérer son temps : en distinguant l’urgent de l’important et en mettant en place des priorités.

5/ Déterminer ce qui a de la valeur pour soi : en s’interrogant sur ce qui est vraiment important pour nous et sur ce qui passe en premier dans nos vies.

6/ Se fixer des objectifs réalisables et des limites : afin de maintenir la confiance en soi et d’anticiper le risque d’épuisement professionnel.

7/ Se faire accompagner : en entrant dans un processus de développement personnel pour aller vers un mieux être ou sortir de la souffrance si c’est le cas.


QUELQUES QUESTIONS A SE POSER :

  • Qu’est-ce que signifie pour moi être femme entrepreneur ?
  • Qu’est ce que cela implique ?
  • Quelles sont mes enjeux ? Mes préoccupations ?

L’équilibre subtil :

  • Quelle place je laisse à mon activité dans ma vie actuellement ?
  • Quelle serait ma répartition idéale entre les différents domaines de ma vie ?
  • Qu’est ce qui a de la valeur pour moi ?
  • Comment aller vers mes objectifs en tenant compte de qui je suis, de mes besoins et de mes contraintes ?

La difficulté n’est pas de choisir mais de renoncer :

  • En étant entrepreneure, à quoi je renonce ?
  • Qu’est-ce que cela m’apporte ?
  • Quelles sont les champs des possibles ?

Alix de Noyelle-Baty accompagne des femmes (et des hommes ! ) qui se sentent stressées, déprimées, dépassées. Sa connaissance du monde de l’entreprise, maman de trois enfants, elle se trouve elle-même face aux pressions existentielles inhérentes à chaque être humain. Un appui résonnant qu’elle met au service des personnes qu’elle accompagne.

MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy)


UN PROGRAMME DE MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE EN PRÉVENTION DE LA RECHUTE DÉPRESSIVE

La Thérapie cognitive basée sur la Pleine Conscience, développée par Zindel Segal,  Mark Williams et John Teasdale, est issue de la MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction)
C’est une approche clinique du programme MBSR qui vise à limiter le risque de rechute dépressive chez les personnes ayant connu un épisode de ce type. Elle a été introduite en France par Christophe André, psychiatre à l’hôpital Ste Anne à Paris, et se pratique aujourd’hui dans un nombre croissant d’établissements hospitalier

On sait aujourd’hui qu’après un premier épisode dépressif, les chances de connaître un second épisode sont de l’ordre de 60%. Après un second épisode, les chances d’en connaître un troisième oscillent entre 60 et 90%. Elle sont de 95% après trois épisodes dépressifs. Les études cliniques montrent que la programme MBCT réduit de moitié le taux de rechute auprès de personnes ayant connu plus de 3 épisodes dépressif.

Le programme MBCT s’adresse uniquement aux personnes en phase de stabilisation. Son format n’est pas adapté aux problématiques suivantes :dépression en phase aigüe, trouble bipolaire non stabilisé, troubles majeurs de l’attention, de la mémoire ou du raisonnement, séquelles psychologiques d’abus physiques, émotionnels ou sexuels, dissociations, attaques de panique récurrentes, troubles psychotiques (hallucinations, délires), hyperactivité physique incontrôlable (agitation motrice extrême), dépendance à une substance psycho-active (alcool, cannabis, calmants…)


COMMENT SE DÉROULE UN PROGRAMME MBCT ?

Le programme MBCT est construit sur le même schéma que le programme MBSR. Il apporte des des éléments complémentaires spécifiques à la dépression, issus des approches cognitivo-comportementales et cognitivo-emotionnelles.
Le programme se déroule sur 8 semaines et comprend :

  • Une séance d’introduction de 1h 30
  • 8 séances hebdomadaires de 2h en groupe de 8 à 12 personnes

L’inscription
L’inscription définitive ne se fait qu’à l’issue de la séance d’introduction. Participer à cette séance fait partie du programme et permet de :

  • faire connaissance avec l’instructeur
  • comprendre le déroulement, les principes et le fonctionnement du programme
  • poser les questions qui émergent concernant le programme, la pleine conscience, les modalités pratiques…

Un court entretien individuel avec l’instructeur permet de faire le point sur ses attentes, ses besoins, ses motivations et décider ou non de son engagement. La décision finale de participation revient à l’instructeur.

Les conditions de participation
Suivre un programme MBCT demande aux participants un engagement personnel :

  • Participer à toutes les séances
  • Effectuer chaque jour 1 h de pratiques individuelles à domicile

Les pratiques à domicile sont essentielles pour consolider et prolonger les séances hebdomadaires. Elles demandent patience et persévérance tout au long des 8 semaines.

Alix BATY Psychothérapie I Gestalt-Thérapie
3 bis, rue de la Mare Neuve
78610 Le Perray-en-Yvelines
+33 6 60 74 84 30
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Graphisme : Gabrielle Balsan
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Crédit photos : Portrait de Candice Nechitch, Unsplash
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